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Il y a fort à parier que le nom latin Dicentrarchus labrax vous dise quelque chose. Le nom scientifique du bar, appelé loup en Méditerranée, est l'un des plus connus des pêcheurs en mer. Recherché pour son opportunisme, sa combativité, sa robe argentée à l'allure sportive, son intérêt gastronomique, son gabarit qui atteint le mêtre, le bar est le roi des poissons de mer en Europe.
Connu depuis l’Antiquité - le philosophe et naturaliste grec Aristote le désigne déjà sous le nom de Labrax (Barnabé, 1976) - le bar a toujours été un poisson recherché, car apprécié pour la qualité de sa chair. Dès les années 70, cette bonne réputation auprès des consommateurs européens incite l’aquaculture à en faire l’une des espèces marines pionnières en terme d’élevage. Le développement des techniques de production au cours des années 80 s’est alors accompagné d’une abondante littérature, apportant de multiples connaissances de cette espèce.
PecheBar.com vous propose une présentation complète du bar.


 

Le bar ou loup

Connaissance du bar

Nom scientifique : Dicentrarchus labrax (Linnaeus, 1758)
Nom commun : Bar
Dénominations courantes : Loup (Méditerranée), Loubine ou Louvine (Vendée aux côtes Basques), Drenek (Bretagne), Labrax (jargon du pêcheur)
Dénominations locales : Ubin (Nantes), Brigne (Arcachon), Llobarro (Catalogne), Lloubarrou (Roussillon), Loubassou ou Loupassou (Nice), Loubas (Provence), ou encore crossia, lupo, perche de mer, pique...
Dénominations internationales :
• International / Anglais : European Seabass
• Grande-Bretagne : Bass
• Italie : Branzino, Spigola, Lobazo, Pesce lupo
• Allemagne : Wolfsbarsh, Seebarsh, Meerbarsch
• Espagne : Lubina, Robaliza (petits), Róbalo (gros bars)
• Portugal: Róbalo ou Robalo-legitimo
• Hollande : Zeebaars
• Egypte : Karus
• Malte : Spnotta
• Grèce : Lavraki
• Israel : Lavraq
• Tunisie : Qarous
• Turquie : Levrek
• Yougoslavie : Smudut
• Japon : Suzuki

Aspect / morphologie

Le bar ou loup : Dicentrarchus Labrax

Le corps du bar est allongé et légèrement comprimé. Il est pourvu de deux nageoires dorsales séparées de même longueur et hauteur, la première près de la tête étant épineuse et l'autre molle. Le bar possède deux nageoires pectorales, deux ventrales et une anale. Le dessus de sa tête est rectiligne et il possède une large bouche à la hauteur de sa réputation d'animal vorace, capable d'ingérer un poisson entier tel qu'un maquereau ou un mulet. Sa couleur varie du gris au vert olive sur le dos, plus ou moins foncé, alors que ses deux flancs et son ventre sont de couleur argentée assez claire. 

Classification scientifique dite "classique" :

Super-classe : Poissons > Classe : Ostéichthyens > Sous-classe : Actinoptérygiens > Super-ordre : Téléostéens > Ordre : Perciformes > Sous-ordre : Percoidei > Famille : Moronidae > Genre : Dicentrarchus > Espèce : Dicentrarchus labrax

Le nom scientifique du bar commun a beaucoup évolué depuis les premières descriptions connues, qui datent de l’Antiquité (Barnabé, 1976). Le bar est aujourd'hui désigné par Dicentrarchus labrax (Linné, 1758) mais sa position systématique n’est pas totalement fixée. Le genre européen Dicentrarchus s’oppose géographiquement aux genres voisins américains Morone et Roccus. Certains auteurs regroupent ces trois genres, longtemps considérés comme synonymes, au sein de la famille des Serranidés. Mais d’autres placent le bar dans celle des Moronidés, notamment en raison de critères génétiques.

Habitat

Température (en degré Celsius, °C)

Le bar survit dans des eaux allant de 2° à 32°. Sa croissance est stoppée en dessous de 10°, elle paraît la meilleure aux alentours de 22°. Il ne se nourrit pas en dessous de 7° et se nourrit de poissons en surface (athérine, lançon...) lorsque l'eau atteind 13°. Le bar est donc un poisson eurytherme, c'est-à-dire qu'il s'adapte à une grande variation de température.

Salinité

Le bar supporte les eaux plus ou moins salées (il est euryhalin) : de 0,5‰ à 40‰, sachant que la salinité de la mer étant de 35‰. C'est ainsi que l'on peut le retrouver dans des rivières distantes de plusieurs dizaines de kilomètres de la mer, c'est le cas de nombreux abers et rias en France, Italie, Espagne, Portugal par exemple. Dans ces conditions, il côtoie parfois des poissons dulçaquicoles comme le black bass, les perches et le brochet.

Repartition geographique du bar en Europe

Localisation

Cette grande plage de température et de salinité quant à sa survie amène à une grande répartition sur toutes nos côtes :
Probabilite d'apparition du bar sur les littoraux
Probabilité d'apparition


On le pêche sur tout le littoral méditerranéen. Dans l'Atlantique, la Manche et la Mer du Nord, il se prend de la Norvège au Maroc.

Reproduction

La femelle pond environ 200 000 œufs par Kg de son poids en une seule fois, en 5 à 10 min. Les oeufs de bar sont pélagiques et sont relativement petits (autour de 1250 μm). Ils ont une densité neutre et errent souvent près de la surface.

Période de fraie

  • Méditerranée : de Décembre à fin Mars
  • Atlantique, Manche et Mer du Nord : de Janvier jusqu'à Avril en Bretagne, jusqu'à Mai dans le détroit du Pas-de-Calais.

Maturité sexuelle

  • Méditerranée :
    • Mâles : 2 - 3 ans / 23 - 30 cm
    • Femelles : 3 - 5 ans / 31 à 40 cm
  • Atlantique, Manche et Mer du Nord :
    • Mâles : 4 - 7 ans / 32 - 37 cm
    • Femelles : 5 - 8 ans /  38 à 42 cm

Législation / Réglementation

Divisions CIEM pour les lois sur la peche du bar

Quota de pêche du bar depuis le 28/01/2016 (uniquement sur les zones en violet)

Depuis janvier 2016, un quota est fixé pour la pêche du bar en loisir dans le nord-ouest de la France, du Finistère sud à la Mer du Nord***. La pêche du bar à la ligne reste autorisée toute l'année mais :

  • du 1er janvier au 30 juin, il est interdit de conserver du bar.
  • du 1er juillet au 31 décembre, 1 seul bar maximum conservé par pêcheur et par jour.

La zone concernée : les divisions CIEM IV b, IV c, VII a, et de VII d à VII h. Soit en France, du Finistère-sud (Audierne) à la frontière Belge (Dunkerque / Bray-Dunes).

Loi du Journal officiel L22 de l'Union européenn, en date du 28 janvier 2016, réglement (UE) 2016/72.

Taille légale de capture depuis le 30/10/2012

  • Méditerranée : 30 cm minimum
  • Atlantique, Manche, Mer du Nord : 42 cm minimum

Ce qui signifie que vous devez relâcher les bars de moins de 30 cm en Méditerranée, et que vous devez relâcher les bars de moins de 42 cm en Mer du Nord, Manche et Atlantique, sous peine d'amende. Vous pouvez voir ci-dessus qu'au cas extrême, la taille de reproduction du bar femelle est de 40 cm en Méditerrannée et 42 cm sur la face Ouest de la France. Nous ne savons pas distinguer un bar mâle d'un bar femelle de son vivant. Ainsi, pour être certain de prendre un bar qui s'est reproduit au moins une fois, il faut se fixer une taille minimale de capture à 40 cm en Méditerrannée et 42 cm ailleurs. C'est ce que appelle la taille biologique ou maille biologique.

La nouvelle taille légale de capture fixée fin octobre 2012 à 42 cm a tenu compte de la maille biologique.
En 2010 la FFPM - Fédération Française des Pêcheurs en Mer - avait passé la taille minimale du bar à 40 cm dans le cadre de ses compétitions officielles pour sensibiliser les compétiteurs à cette logique. Depuis 2003, les compétitions de pêche du bar aux leurres (Labrax Tour et Open Bar) fixent la taille minimale de capture à 42 cm, mesurée de l'extrêmité de la tête à l'échancruse de la queue.

Marquage obligatoire des bars : couper la queue

La « Charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable » a été signée le 07/07/2010 par les Fédérations de pêche et plaisance et par le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo et les secrétaires d'Etat concernés. Elle a été renforcée par la publication d'un arrêté ministériel le 27 mai 2011 qui oblige à couper la queue de certaines espèces de poissons, dont le bar, dès la mise au sec.
Cette charte dans son article #3 et l'arrêté du 27/05/2011 affirment l'obligation de marquer les poissons pêchés par les pêcheurs de loisir. Le marquage consiste à couper la nageoire du bas de la queue du poisson conservé et destiné à mourir.

Couper la partie basse de la queue des bars conserves
Vous êtes dans l'obligation de couper la partie inférieure de la queue des bars communs (Dicentrarchus labrax) mais pas des bars mouchetés (Dicentrarchus punctatus), ces derniers n'étant pas concernés par le texte de loi du 27/05/2011.
On peut  remettre à l'eau le bar vivant, tout de suite ou apres conservation dans un vivier
Vous pouvez remettre à l'eau le bar vivant, immédiatement après la prise ou à la fin de la partie de pêche après l'avoir conservé dans un vivier. Mais il est interdit de ramener les poissons vivants à la maison, même maillés...
En effet, tout bar ramené au port est considéré comme destiné à être consommé et doit avoir la queue coupée, c'est bien précisé dans le texte de loi. De plus il faut garder le bar entier jusqu'au débarquement, car les autoritées doivent être capables de mesurer votre bar qui doit être supérieur aux tailles indiquées ci-dessus (30 cm en Méditerranée et 42 cm ailleurs).

Ces initiatives ont pour but de lutter contre la fraude (vente au noir) en identifiant immédiatement un poisson pêché par un pêcheur de loisir, grâce à sa queue coupée, qui ne pourra plus être vendu illégalement à un poissonnier ou restaurateur.
Par la même occasion les peines sont alourdies, allant jusqu'à la confiscation du bateau ou de la voiture.

Croissance

La croissance du bar est assez lente, plus rapide que celle du mulet, plus lente que celle du lieu. Voici son évolution de sa naissance jusqu'à deux années :

  • naissance - chaque ponte est constituée de centaines de milliers d'œufs d'un diamètre de 1,2 mm qui mettent 2 à 5 jours pour éclore.
    Oeufs embryonnés de bar
  • éclosion - les larves mesurent environ 4 mm.
    Naissance du bar, larve de 4 mm
  • 10 jours - dix jours après l'éclosion, la larve atteint 6 mm et sa vessie natatoire se gonfle d'air.
    Larve de bar encore dotée du sac vitellin
  • 40 jours - la larve mesure 10 mm après avoir passé 30 jours en zone côtière.
  • 80 jours - la larve atteint 20 mm, la forme de son corps se met en place, son dos est tâcheté de petits points au dessus de la ligne latérale, des couleurs irisées se forment.
    Larve de bar de 2 cm
  • 6 mois - la larve atteint 40 mm, la silouette du bar est clairement identifiable, ses flancs et son ventre sont argentés. Le Dicentrarchus labrax se développe en estuaire (zone portuaire...).
    Larve de bar de 4 cm
  • 1 an - l'alevin atteint la taille de 90 mm durant la première année; il continue son développement dans les zones calmes des estuaires.
  • 2 ans - durant la deuxième année, le bar atteint 120 à 160 mm.
  • 5 ans - sa croissance est très variable en fonction du sexe du poisson et de sa zone géographique :
Zone géographiqueAge MâleFemelle
Méditerrannée5ans54 cm48 cm
Bretagne5ans39 cm40 cm
Irlande5ans35 cm33 cm

Courbe de la proportion croissance et poids du bar ou loup
Courbe de la proportion poids / longueur /âge des bars, extraite du livre "La pêche du bar".

Tailles et poids maximums

Taille max : 105 cm
Poids max : 11 kg, jusqu'à 14 kg sur la côte Méditerranéenne et au Maroc
Record national homologué (poids / taille) : 10,33 kg / 92 cm (Corse, 22/12/1990)
Age max : 30 ans environ. Le plus vieux, dont l'âge soit certain, est... un pensionnaire de l'aquarium d'Amsterdam : il avait 30 ans en 1963.

Méditérannée

A Sète, le plus gros bar (ou loup) examiné par un spécialiste, était âgé de 15-16 ans, pour une longueur de 92,5 cm et un poids de 11 Kg.

Les bars (ou loups) ont rarement plus de 6 ans, mais on a pris des records jusqu'à plus de 12 Kg, sûrement très âgés.

Manche Atlantique

Les bars vivent plus longtemps : les biologistes de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) en ont trouvé âgés de 20 ans. Sur les côtes d'Irlande, on a identifié des individus vieux de 24 ans (mais dont la taille faisait seulement 78 cm, car ils se situaient en limite nord dans des eaux froides).

Nourriture / alimentation

Nourriture à la naissance : Le régime alimentaire des post-larves et juvéniles de bar évoluant en milieu naturel est composé essentiellement de Mysidacés, d’Amphipodes tels que Gammares ou Corophiums, de Copépodes, et de larves de Décapodes et de Cirripèdes.

Nourriture du bar juvénile : Le bar se nourrit de crevettes, crabes, anchois, gobies, lançons, girelles... en général beaucoup de petits crustacés et de vifs. Les crustacés décapodes brachyoures (les crabes) constituent presque la moitié du régime alimentaire du bar.

Nourriture des gros bars : Le bar est un prédateur vorace qui peut ingérer des proies de grandes tailles. Les bars dépassant 50 cm mangent moins de proies, mais de plus grosse taille, telles que des calamars, seiches, sardines, maquereaux, lieus jaunes, chinchards...

Phases alimentaires : Le bar peut chasser à toute heure du jour et de la nuit. Le début et la fin d'une phase de courant est le meilleur moment pour le pêcher.

Comportement / méfiance

Le bar est sensible aux sons, il les localise et s'approche. Ces bruits sont perçus jusqu'à 15-20 mètres de distance. Il perçoit les vibrations à l'aide de sa ligne latérale qui est un véritable radar. Par contre, les sons violents (travaux par exemple) font fuir le bar, sauf s'il s'y est habitué. A propos de sonorité et audition du bar, je vous conseille un article sur le sujet paru dans le magazine Pêche en Mer n°302: Audition des poissons et sonorité des leurres (partie 1).

Ce qui le perd face à sa méfiance, c'est sa voracité. Dans les périodes de frénésie alimentaire, lors des chasses, on peut rencontrer un bouillonnement en surface et voir des bars assumer d'un coup de queue les poissons fourrages pour ensuite les déguster facilement.
Cependant, lors des périodes estivales, le bar est capable de se faire très discret et de s'alimenter moins.

Avenir des ressources

  • Un poisson très convoité :
  • Le bar ou loup est tellement convoité par la pêche professionnelle que la ressource baisse rapidement. C’est en effet un poisson très apprécié et très recherché par le consommateur. L'espèce n'est pas encore menacé mais les bars sont capturés par plusieurs dizaines de tonnes, chaque jour, lorsqu'ils se concentrent pour se reproduire sur les zones de frais entre décembre et mai selon les régions.

  • Peche du bar par tonnes sur les zones de frais :
  • Les bateaux de pêche professionnelle, leur électronique embarquée et leurs engins de pêche sont de plus en plus efficaces et destructeurs. La technique la plus fructueuse est le chalutage pélagique, à la bolinche, mais aussi en chalutant aux boeufs à deux embarcations. Les chaluts pélagiques évoluent en pleine eau, à proximité du fond, sans jamais être en contact avec lui. Les tonnes de bars pêchés et débarqués sont pour la plupart grainés et n'ont pas eu le temps de pondre. Cette technique surexploite la ressource, qui tend a diminuer. Pour preuve, la quantité et la taille moyenne des bars débarqués sont à la baisse depuis plusieurs années.

  • Le bilan de l'IFREMER en février 2011
  • L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER) a publié en février 2011 une étude sur l'état et la gestion des stocks de bars ainsi que les méthodes de pêche. Lire ici : IFREMER - gestion des stocks de bar - méthodes de pêche.

  • Maille du bar à 42 cm pour la pêche professionnelle le 02/07/2015
  • Le 02/07/2015, le "Comité de la Pêche et de l'Aquaculture" de la Commission européenne a validé la maille du bar à 42 cm pour la pêche professionnelle dans le nord de la France. Il a été question aussi d'un renforcement des contrôles des pêcheries pélagiques dans cette zone. Une bonne nouvelle pour l'espèce pour les années à venir.

  • La pêche sportive peut montrer l'exemple
  • La pêche de loisir, à la ligne, et la pêche professionnelle à la ligne (ligneur) ne capturent qu'une petite portion du stock prélevé par la pêche au chalut pélagique, et permet, grâce au prélèvement poisson par poisson, de relâcher les bar non maillés (moins de 42cm légalement et biologiquement). Puisqu'il s'agit d'un loisir et pour montrer l'exemple, les pêcheurs de loisirs doivent pratiquer une pêche raisonnable. Par exemple relâcher un bar de moins de 45 cm est un geste sportif, pour un loisir durable.

  • Manger son poisson
  • Un bar en croûte de sel ou un filet de bar grillé au fenouil, c'est si bon ! Il est normal de prélever et de savourer ce mets de premier choix, avec la fierté d'avoir apporté à la table familiale un plat accessible usuellement à la clientèle de restaurants étoilés. Ce n'est pas interdit, il n'y a pas de quoi rougir dans la mesure où tout prélèvement, bien mesuré et réfléchi, se fait sans excès. D'ailleurs, je n'hésite pas à vous proposer de découvrir quelques recettes de poisson. Comme l'ont montré certaines espèces très affaiblies, la ressource des carnassiers de nos côtes est vite menacée si nous – amateurs et professionnels – n'effectuons pas de prélèvements raisonnés, sans toutefois tomber dans l'excès. Relâcher un bar pêché à la ligne pour acheter en grande surface un batonnet de colin surgelé n'est pas une solution éco-responsable, puisqu'elle contribue aux prélèvements industriels de masse.

    La pêche au bar : techniques

    Le bar apprécie beaucoup les eaux très agitées : vague, houles, courants; il se nourrit intensément en période de tempête.
    Le bar peut chasser en pleines eaux en banc ou dans les eaux agitées, dans un remous face au courant en solitaire. Il se tient aussi à l'affût parmi les roches près du fond ou parmi les algues. Enfin à l'affût parmi les gros rouleaux à l'entrée des plages, il guette ses proies que lui apportent les vagues.
    On peut le capturer sur des coins très différents tels que les Parcs à Huitres, les Pieux à Moules, les Estuaires, Abers, Rias, Têtes de Roches, "Forêts" de Laminaires (longues algues marrons), Hauts Fonds, et Plateaux sablo-rocailleux.

    Naviguez sur le menu en haut du site pour découvrir les techniques de pêche au bar.

    Les coins de pêche à bar (du bord)

    Le bar ou loup se pêche partout en France mais il existe des coins de pêche plus populaires ou plus faciles à pêcher que d'autres. Voici une liste non exhaustive des bons coins de pêche pour le bar du bord.

    Mer du Nord et Manche (Côte d'Opale, Côte d'Albâtre, Calvados, Cotentin)

    • Dunkerque (digue du Break, sortie des eaux chaudes de la centrale nucléaire de Gravelines - attention beaucoup de petits bars);
    • Cap Blanc-Nez (la "Brique Rouge");
    • Cap Gris-Nez (les Moulières près du restaurant "la Sirène", au pied du phare, le "Cran aux Oeufs");
    • Boulogne-sur-Mer (digue Carnot et ses blocs en béton);
    • Berck-plage (pieux à moules à basse mer, baie de l'Authie à haute mer);
    • Hautebut (falaises de Ault-Onival);
    • Dieppe (extrémité de la plage de Dieppe au pied des falaises de craie sur le lieu dit "Bas-Fort Blanc", pointe de l'Ailly, plage parsemée de roches de Vastérival);
    • Saint-Aubin-sur-Mer (plage devant le blockhaus);
    • Fécamp (entrée du port);
    • Étretat (plage de galets de Le Tilleul, plage d'Etretat sous le Casino);
    • Trouville, Deauville, Houlgate, Cabourg, Ouistreham (plages, lieu dit "Bancs des équilles");
    • Saint-Vaast-la-Hougue (plage le long de la "route de la Hougue");
    • Ile de Tatihou (à basse mer, accès en bateau de traversée);
    • Barfleur (la pointe rocheuse);
    • Gatteville-le-Phare (la pointe rocheuse, le phare, la anse de Gattemare, la pointe rocheuse de Néville-sur-Mer);
    • Cherbourg-Octeville (les bassins et quais);
    • Flamanville (le cap rocheux au sud);
    • Le Rozel (plage);
    • Granville (pointe de roches du Roc);
    • Chausey (le pourtour de l'île, les îlots comme "Les Huguenans"...).

    Bretagne (Bretagne Nord et Sud, Vendée, Charente Maritime)

    • Saint-Malo (roches Grand Bé et du Fort National);
    • Fréhel (la Cap Fréhel et ses roches);
    • Erquy (pointe rocheuse);
    • Saint-Quay-Portrieux (Île de la Comtesse et pointe juste au nord);
    • Tréveneuc et Plouha (les pointes rocheuses de "Bec de Vir" et de Plouha);
    • Bréhat (la face rocheuse du phare du Paon jusqu'à plus à l'Ouest de l'île);
    • Trégastel (les pointes rocheuses dont celle de Squewel);
    • Lannion (Pointes de roches entre les plages de Beg Léguer);
    • Guimaëc (plage de "Moulin de la Rive" et plage des "Sables Blancs");
    • Guimaëc (côte rocheuse dite "Beg ar fry");
    • Carantec (pointe rocheuse dite "La Chaise du Curé");
    • Roscoff, Île-de-Batz (Ouest de l'île dans les roches);
    • Plounévez-Lochrist / Tréflez (baie du Kernic et la grande plage de Ker Emma);
    • Landéda (bordures de l'embouchure de l'Aber Vrac'h et de l'Aber Benoit);
    • Plouarzel (Île Ségal, bordures de l'Aber Ildut, roches face à l'Île de Melon);
    • Île d'Ouessant (Baie de Calgrac'h);
    • Brest (plage de Sainte-Anne, de nombreux bars pris dans la rade de Brest un peu partout : tenter les pointes et bordures accessibles);
    • Crozon et Camaret-sur-Mer (Cap de la Chèvre et Cap de Pen Hir);
    • Cléden-Cap-Sizun, Douarnenez (Pointe de Brézellec et Pointe du Van et leurs roches escarpées)
    • Primelin (plage de Saint-Tugen);
    • Pouldreuzic (Plage de Penhors);
    • Plomeur (pointe rocheuse de la Torche);
    • Penmarch / Saint-Guénolé (Île Conq et ses roches);
    • Fouesnant (pointe et digue rocheuse du Cap-coz);
    • Concarneau (sud de la plage des Sables Blancs et plage encore plus au sud);
    • Trégunc (Pointe de Trévignon - roches);
    • Kerjean (Plage de Don);
    • Étel (bordures de la barre d'Etel);
    • Île de Groix (notamment la pointe rocheuse de Pen Men et au "Trou de l'Enfer");
    • Quiberon (pointe de Beg Er Vil, grande plage);
    • Belle-Île (Pointe des Poulains, Pointe de Kerdonis);
    • Piriac-sur-Mer (Pointe du Castelli, plage de Lérat);
    • Batz-sur-Mer (plage de la Govelle);
    • Guérande / Le Croisic (quais au sud de l'anse Le Grand Traict);
    • Saint-Nazaire / Préfailles (pointe Saint Gildas).

    Atlantique (côte d'Argent : Médoc, plages Aquitaine et Pays-Basque)

    • Le Verdon-sur-Mer (Pointe de Grave, ses plages et sa digue de roche);
    • Soulac-sur-Mer (les "piscines naturelles" au nord de la plage);
    • Hourtin Plage et Lacanau Océan (du nord au sud : plage du Pin Sec, plage de Carcan, extrêmités nord et sud de la plage de Lacanau);
    • Lège-Cap-Ferret (Le Grand Crohot et l'extrêmité sud-est de la pointe du Cap-Ferret);
    • Arcachon / La Teste-de-Buch (Plage "Le Petit Nice" en face du banc d'Arguin et du sud de la Dune du Pyla, Plage "La Lagune" au nord de La Dune du Pyla, L'émissaire de La Salie surnommé "le wharf" entre Arcachon et Biscarosse);
    • Mimizan (plage de "l'Especier", sortie des courants à Contis-Plage);
    • Vielle-Saint-Girons (Sortie du courant d'Huchet);
    • Vieux-Boucau-les-Bains (sortie des courants au sud de la plage);
    • Capbreton (plage du nord de la sortie du Lac d'Hossegor, La Pointe);
    • Bayonne / Anglet (barre de l'Adour, y compris les digues de la sortie de l'Adour, plage de l'Océan);
    • Biarritz (Pointe Saint-Martin, Plage de Milady, plage de Bidart);
    • Guéthary (jétée des Alcyons, pointes de roches);
    • Saint-Jean-de-Luz (roches d'Erromardie);
    • Hendaye (pointe rocheuse "La Corniche Basque", "Haizabia").

    Méditerranée (Languedoc-Roussillon, Provence, Côte d'Azur, Corse)

    • Argelès-sur-Mer (la Massane);
    • Saint-Cyprien / Le Barcarès (embouchure du Tech);
    • Port Leucate (les différents canaux);
    • Narbonne Plage (embouchure de l'Aude / Hérault);
    • Vairas-Plage (L'Orb);
    • Agde (jetées du Grau d'Agde, Phare de la Tamarissière, quai de la Criée);
    • Sète (Étang de Thau, les quais);
    • Frontignan (plage des Aresquiers);
    • La Grande-Motte (les épis de Carnon, Étang du Ponant)
    • Le Grau-du-Roi (chenal, Plage de l'Espiguette);
    • Saintes-Maries-de-la-Mer (plage du Grand Radeau);
    • Port-Saint-Louis-du-Rhône (plage du Grau de Piémanson; Embouchure du Petit Rhône et du Rhône, Plage Napoléon);
    • Port-de-Bouc / Martigues (canal de Caronte);
    • Marseille (port, quais);
    • Le Lavandou (plagede Cabasson, embouchure du Gapeau, embouchure du Batailler);
    • Saint-Tropez (plage de l'Escalet, plage de Pampelonne);
    • Fréjus (embouchure de l'Argens);
    • Mandelieu-la-Napoule / Cannes (estuaire de La Siagne, estuaire de la Frayère);
    • Antibes (au nord à l'embouchure de La Brague);
    • Cagnes-sur-Mer (embouchure du Loup, embouchure de la Cagnes);
    • Monaco (embouchure de Fontvieille, le Loew's);
    • Corse : embouchures de rivières, Bonifacio (quais, plage de Balistra), Sainta-Manza (Golfe), Porto Vecchio (plage de Santa-Giulia, plage de Palombaggia), Ajaccio (anse de Minaccia), Lumio (Marine de Sant Ambroggio), L'île-Rousse (digue rocheuse de l'Île de la Pietra).

    La pêche du bar : liens utiles